Plus d’une centaine de représentantes et représentants des mouvements syndicaux, écologistes, féministes, paysans et autochtones du Québec, du Mexique, du Canada et des États-Unis ont participé à un forum multisectoriel à Mexico afin de faire le bilan de l’ALÉNA. Le constat est clair : l’ALÉNA n’a pas rempli ses promesses de prospérité pour les travailleuses et travailleurs et la population en général. Les données et les analyses présentées ont plutôt permis de constater que les droits humains, les conditions de vie et de travail de la grande majorité ainsi que les écosystèmes se sont détériorés depuis la signature de l’ALÉNA, alors que les inégalités se sont considérablement creusées, au profit des 1% les plus riches.
L’Accord économique et commercial global entre le Canada et l’Union européenne (AÉCG), c’est l’augmentation de la durée de protection des brevets pharmaceutiques.
CONSÉQUENCE : une hausse anticipée du prix des médicaments pour les citoyens et citoyennes
Pour provoquer et alimenter le débat public qu’il est urgent de tenir au Québec sur le libre-échange, quoi de mieux que de réaliser un bilan social économique et social des impacts de l’Accord de libre-échange nord-américain (ALÉNA) qui sert encore aujourd’hui de modèle et qui célèbre son vingtième anniversaire en ce mois de janvier 2014 ? C’est ainsi que du 28 au 31 janvier 2014, se tient à Mexico un Forum multisectoriel des organisations sociales et syndicales d’Amérique du Nord.
Il fallait s’y attendre. Le 20e anniversaire de l’entrée en vigueur de l’Accord de libre-échange nord-américain (ALÉNA), liant le Canada, les États-Unis et le Mexique, donne lieu à l’habituel discours sur les bienfaits du libre-échange. Mais le modèle ALÉNA n’a pas servi la prospérité de nos populations et il est temps de penser à un nouveau paradigme.
L’Accord économique et commercial global (AÉCG), c’est l’entrée massive au pays de 17 700 tonnes supplémentaires de fromages européens.
Conséquence : une concurrence fatale pour les producteurs québécois.
Les élections fédérales de 1988 semblent tellement loin aujourd’hui que nous avons oublié qu’elles avaient porté essentiellement sur l’Accord de libre-échange Canada – États-Unis (ALÉ). Est-il révolu ce temps où la signature d’un accord international de cette ampleur constituait un enjeu de société majeur ? C’est ce que les gouvernements Harper et Marois voudraient nous faire croire alors que l’Accord économique et commercial global (AÉCG) entre le Canada et l’Union européenne (UE) est l’accord ayant la plus grande portée politique et économique que nous ayons envisagé depuis ce fameux ALÉ.
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