au Palacio de Minería, Calle Tacuba 5 dans le centre historique de la ville de Mexico
Nous appelons les mouvements sociaux, les syndicats, les agriculteurs-trices, les peuples autochtones, les migrants, les environnementalistes, les groupes de droits humains et toute organisation ou tout secteur du Mexique, des États-Unis et du Canada intéressés à renforcer le travail de la trinationale concernant la « renégociation » de l’Accord de libre-échange nord-américain (ALÉNA), une entente qui fut négative pour les peuples des trois pays.
By Nicoguaro (Own work Vectorized from NAFTA_logo.png) [CC BY 3.0 (http://creativecommons.org/licenses/by/3.0)], via Wikimedia Commons
Au cours des vingt-trois années écoulées depuis l’entrée en vigueur de l’ALÉNA, nous avons assisté à un accroissement sans précédent des bénéfices et des droits des sociétés multinationales qui ont contribué à élargir les inégalités économiques en Amérique du Nord. Les impacts sociaux, économiques et environnementaux sur les populations laborieuses ont été dévastateurs, incluant l’accroissement de la pauvreté et exacerbant les changements climatiques, affaiblissant les droits du travail, précarisant l’emploi, érodant les protections environnementales et entraînant une spirale descendante des niveaux de vie des populations à travers l’Amérique du Nord.
La renégociation de l’ALÉNA aura de sérieuses répercussions sur les travailleuses et les travailleurs, les droits des peuples autochtones, les petits agriculteurs-trices et les paysans, l’environnement, les travailleurs-es migrants et plusieurs autres secteurs, alors que les représentants officiels des trois pays se préparent à négocier derrière des portes closes sans permettre une consultation publique significative. Au contraire, nous avons besoin d’un modèle de commerce fondamentalement différent et nouveau, qui priorise les besoins en développement de tous les peuples, la protection de notre planète, et la réduction des asymétries entre les trois pays et au sein de ces mêmes États.
Les réseaux des trois pays, qui représentent les syndicats, les agriculteurs-trices, les peuples autochtones, les environnementalistes, les groupes basés sur les droits humains, sur la foi et autre organisations, ont collaboré ensemble depuis les débuts de l’ALÉNA et lancent le présent appel en vue de construire un mouvement plus large et plus diversifié pour contester la négociation néolibérale de l’ALÉNA.
Les organisations mexicaines travaillant ensemble sous la bannière de « Mexico Better Off Without FTAs » (Un Mexique meilleur en dehors d’une entente de libre-échange – NDLR) vous invitent à vous joindre à une rencontre trinationale des secteurs populaires dans la ville de Mexico les 26 et 27 mai 2017. Le 25 mai, quelques organisations tiendront des rencontres trinationales sectorielles sur le travail, l’agriculture, les travailleurs-euses migrants et autres enjeux clés : donc, prévoir un séjour en conséquence.
Cette rencontre offre, à nous toutes et tous, une occasion pour définir une stratégie autour des actions nécessaires pour construire un pouvoir collectif basé sur les principes de la solidarité et de l’internationalisme, tout en partageant des alternatives à l’ordre du jour néolibéral dominant.
Plus d’informations sur le programme et la logistique de l’événement suivront. Les personnes participantes doivent autofinancer leurs frais de déplacement et si possible peuvent aider les organisations qui ne peuvent pas assumer les frais de transport. Nous recherchons un appui financier pour la nourriture, le logement et l’interprétation durant la rencontre.
SVP, dites-nous si vous envisagez de participer, et si votre organisme souhaite vous joindre à l’événement comme coanimateur et/ou comme participant.
Assez d’ententes commerciales au service des entreprises !
Les premières organisations initiatrices incluent :
Mexique : Convergencia de Organizaciones Sociales y Ciudadanxs “México mejor sin TLC’s”, Unión Nacional de Trabajadores (UNT), Nueva Central de Trabajadores (NCT), Asociación Nacional de Empresas Comercializadoras de Productores del Campo (ANEC), Centro de Derechos Humanos “Fray Francisco de Vitoria OP”, Red Mexicana de Acción Frente al Libre Comercio (RMALC), Red en Defensa de los Derechos Digitales R3D, Campaña Nacional Sin Maíz no hay País, Movimiento “El campo es de todos”, Consejo Nacional de Organismos Rurales y Pesqueros (CONORP), Consejo de Ejidos y Comunidades Opositores a la presa La Parota (CECOP) ;
États-Unis : Institute for Agriculture and Trade Policy, Insitutute for Policy Studies Global Economy Project, National Family Farm Coalition, Public Citizen, Sierra Club, Food & Water Watch ;
Canada : Common Frontiers (CF) ; Council of Canadians ; Trade Justice Network (TJN) ;
Réseau québéquois sur l’intégration continentale (RQIC) ; Alternatives ; Association pour la Taxation des Transactions financières pour l’Aide aux Citoyens (ATTAC-Québec) ; Centre international de solidarité ouvrière (CISO) ; Centrale des syndicats démocratiques (CSD) ; Centrale des syndicats du Québec ; Confédération des syndicats nationaux (CSN) ; Conseil central du Montréal-Métropolitain (CSN) ; Fédération nationale des travailleurs et des travailleuses du Québec (FTQ) ; Génération nationale ; Syndicat de professionnelles et professionnels du gouvernement du Québec (SPGQ)
Contacts :
Canada —Raul Burbano, Common Frontiers Canada , email : burbano@rogers.com ; Ronald Cameron, Réseau québécois sur l’intégration continentale, ronald.cameron.rc@gmail.com
United States : Karen Hansen-Kuhn, Institute for Agriculture and Trade Policy, khansenkuhn@iatp.org
Mexico : José Olvera : Sindicato de Trabajadores de la Universidad Nacional Autónoma de México (STUNAM) dolmare@unam.mx ; Alberto Arroyo (RMALC) alberto.arroyo60@gmail.com ; Víctor Suárez (ANEC) victor.suarez@anec.org.mx