En réponse à l’annonce du président élu des États-Unis, Donald Trump, de renégocier ou de se retirer de l’Accord de libre-échange nord-américain (ALÉNA), ainsi qu’aux réactions du premier ministre canadien Justin Trudeau et du président mexicain Enrique Peña Nieto, de larges réseaux de la société civile du Mexique, des États-Unis, du Canada et du Québec lancent aujourd’hui un message clair à leurs gouvernements : tout processus de renégociation doit être transparent et ouvert à la participation de la société, et le remplacement de l’ALÉNA qui en découlera doit inconditionnellement protéger l’environnement et améliorer le bien-être et la qualité de vie des peuples dans l’ensemble des pays de la région.
Face au naufrage de l’Accord de libre-échange Canada-Union européenne (AÉCG) confirmé par le refus du Parlement de la Wallonie de donner le feu vert à sa signature, le Réseau québécois sur l’Intégration continentale (RQIC) accueille avec satisfaction la paralysie momentanée de l’AÉCG et somme les gouvernements canadien et québécois de s’asseoir avec la société civile pour discuter dans les meilleurs délais des multiples éléments controversés de l’accord en vue de sa renégociation.
Suivant le jugement de l’affaire opposant la minière Pacific Rim / Oceana Gold contre le Salvador, poursuivi par la transnationale canado-australienne pour avoir suspendu des permis d’exploitation, les groupes de la société civile du monde entier appuyant les communautés et les organisations salvadoriennes qui interviennent sur les enjeux miniers et environnementaux ont réagi à la décision rendue aujourd’hui par le centre international pour le règlement des différends relatifs aux investissements (CIRDI) : "Il n’y a aucun gagnant". L’affaire renforce la nécessité d’éliminer les clauses investisseurs-État dans les traités de libre-échange.
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