RÉSEAU QUÉBÉCOIS
SUR L’INTÉGRATION CONTINENTALE

AÉCG : les chiffres des gouvernements déboulonnés

jeudi 13 octobre 2016 par Pierre-Yves

Les gouvernements Trudeau et Couillard carburent à des arguments qui sont faux : l’AÉCG créera 80 000 emplois, accroîtra la croissance, assurera la prospérité pour toutes et tous.

Ces affirmations sont basées sur des projections économiques fausses, qui datent d’ailleurs de 2008. Les chercheurs associés à l’Université Tuft, Pierre Kohler et Servaas Storm déboulonnent ces affirmations en utilisant un modèle plus juste. Voici ce que ça donne pour le Canada :

Vous pouvez lire l’article de Pierre Kohler en cliquant ici : Le CETA : commerce au service du bien commun ou Pangloss à la solde du capital ? et accéder à l’étude complète (en anglais) ici : CETA Without Blinders : How Cutting ‘Trade Costs and More’ Will Cause Unemployment, Inequality and Welfare Losses

Pierre-Marc Johnson a été le négociateur en chef de l’AÉCG pour le Québec, supposément pour en défendre les intérêts supérieurs. Voici sa réaction à ces nouvelles données : "Le but de l’AÉCG n’est pas de régler les problèmes sociaux". On comprend dès lors la vision étroite des promoteurs du libre-échange et que tout est basé sur une rhétorique qui fait office de vérité absolue : c’est bon parce que c’est bon.

Sur son blogue dans le Journal de Montréal, Simon-Pierre Savard-Tremblay ne lésine pas avec les mots : Pierre-Marc Johnson se paie notre tête

C’est à se demander si le premier ministre Philippe Couillard ne se paie pas aussi notre tête. Lors de la visite au Québec du premier ministre français Manuel Vals et de... Justin Trudeau, il a ajouté sa voix à la leur pour vanter les mérites de l’accord, assurant qu’il créera de l’emploi et favorisera la classe moyenne.

Selon ses propos rapportés par la Presse canadienne, le PM Couillard a catégorisé les opposants en quelques camps : ceux qui « se décrivent comme progressistes » à la défense des moins nantis et qui sont « hostiles à la notion même d’ouverture des marchés et de libre-échange », ceux qui voient le Canada comme le « cheval de Troie » avant le « laminoir » qui viendra des États-Unis, puis ceux qui expriment des craintes quant aux différentes protections.

« Quand on dissèque et qu’on analyse les objections, souvent elles ne reposent que sur des perceptions, ou même parfois des rumeurs, et non des faits », a opiné M. Couillard.

Le RQIC lance le défi au gouvernement Couillard et Trudeau de tenir un débat public pour justement confronter les faits !



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