LE DEVOIR rapporte qu’au parlement européen, l’opposition prend racine contre le libre-échange et les pouvoirs démesurés que les accords comme l’AÉCG accordent aux multinationales.
Philippe Couillard doit exiger la révision de l’Accord Canada-Union européenne (AÉCG) pour qu’entre autres soit retiré de l’accord le mécanisme de règlement des différends Investisseur-État (RDIE ou ISDS en anglais) qui permet aux entreprises étrangères de poursuivre un État lorsqu’une politique d’intérêt public serait jugée menaçante pour leurs "attentes légitimes" de faire de l’argent.
C’est cette même disposition, en vertu de l’ALÉNA, qui permet actuellement à LONE PINE RESOURCES de poursuivre le Québec pour 250 millions $ à cause de l’interdiction québécoise d’exploitation des gaz de schiste par fracturation hydraulique dans le St-Laurent.
D’un côté, Couillard coupe à qui mieux mieux dans les services à la population pour réduire les dépenses de l’État, et il serait prêt à hypothéquer les finances publiques en signant à l’avance des chèques en blanc aux multinationales ?
Définitivement, le libre-échange est dans l’angle mort de l’austérité ! Voir la lettre d’opinion du RQIC à ce sujet.