L’Accord économique commercial et global avec l’Europe, AÉCG, est une nouvelle génération de traités de libre-échange entre pays du Nord. Les visées de cet accord, le plus ambitieux jamais négocié par le Canada pour plusieurs, vont non seulement plus loin que l’ALÉNA mais elles sont aussi plus préoccupantes : pour la première fois on négocie des domaines entiers relevant de la juridiction des provinces et des pouvoirs municipaux et qui, pour le Québec, représentent des services publics majeurs. Selon la dernière version du texte de l’accord, rendue accessible grâce à une fuite, les services en matière de santé, d’éducation, d’électricité, de télécommunications, d’eau potable, de culture, et les marchés publics qui y sont associés, font l’objet de tractations. Plus que de chercher un plus grand accès aux marchés européens, encore moins de créer de l’emploi ici, les promoteurs de l’AÉCG ne visent qu’à attirer les capitaux étrangers et donner un libre accès à nos ressources aux puissantes multinationales européennes. À quel prix ?
L’argumentaire du RQIC présente plusieurs éléments de réponses. Téléchargez le document joint.